
Quand j'étais gamin, j'allais avec mes parents en vacances dans la vallée de Chamonix. A Argentière, pour être précis.
Sur la terrasse d'un des chalets, il y avait une femme qui donnait à manger à un écureuil de la forêt voisine. L'écureuil s'appelait Roudoudou.
J'avais été émerveillé de voir cet animal sauvage et vif, avoir autant de familiarité avec cette femme (il venait manger dans sa main en se posant sur son poignet). Surtout qu'aucun autre humain ne pouvait l'approcher à moins de deux mètres.
Il m'en est resté une affection très forte pour l'écureuil, qui comme moi, grimpe partout et accumule des tas de choses à droite à gauche en finissant par oublier où il les a mises. Eh oui, contrairement à ce qu'affirme la Caisse d'Epargne, l'écureuil n'est pas vraiment un animal si prévoyant et épargnant, vu qu'il est tout le temps dans l'instant présent. D'ailleurs, les Natives voient son apparition en rêve plutôt comme l'annonce d'un grand changement, l'inverse du conservatisme accumulateur.
Je suis tombé hier sur un blog qui a été entièrement consacré aux écureuils:
(ILOVEYOUNUT)
On y voit des écureuils qui se sont parfaitement adaptés à l'Homo Urbanus et qui développent une intelligence que certains de nos semblables devraient leur envier...
En Street Art, voici quelques écureuils intéressants vus dans le monde:
POCHOIR À SÈTE (FRANCE)
POCHOIR À NANTES (FRANCE) (by JINKSKUNST)
ROA'S SQUIRREL (NEW YORK, USA)
POCHOIR (LONDON, GB)
POSTERS (TOKYO, JAPAN)
POCHOIR (ISLINGTON, LONDON, GB)
Je n'ai pas vraiment trouvé de représentation négative de l'écureuil.
Et ça, ça me plaît bien.