mardi 14 octobre 2008

LE CLEZIO

Je suis vraiment très heureux que JMG LE CLEZIO ait obtenu le prix Nobel de littérature. Lui, il s'en fout mais ça aura le mérite de le faire encore mieux connaître.

Il est l'écrivain que j'admire le plus, avec Richard Brautigan.
Le premier roman que j'ai lu de lui, c'était "Les géants", découvert par hasard chez un libraire de Vichy, quand j'avais dix-huit ans. Après, j'ai lu aussi "La quarantaine" et puis "Mondo". A lire, vraiment.

Ses apparitions sont très rares mais font disparaître d'un coup tous ces auteurs médiatiques et très moyens qui essaient d'occuper le devant de la scène (les Nicolas Rey, Frederic Beigbeider et autres Christine Angot, que tout le monde aura oublié dans dix ans)

Si vous voulez en savoir plus sur lui: allez voir les pages de son "fan" officiel: Fredrik Westerlund.

C'est un homme extrêmement moderne par son style de vie nomade et sa communion avec tous les habitants de la planete. Ecolo avant tout le monde et visionnaire, son style littéraire est riche et surtout, ce qui est de plus en plus rare, son discours nous parle, il a un sens.

Il dit souvent: Au début, j'ai écrit pour raconter des histoires, ensuite j'ai écrit pour diffuser des idées, puis j'ai écrit pour décrire des personnages. Aujourd'hui, je ne sais plus pourquoi j'écris mais j'écris et c'est vital pour moi.

En fait, il est arrivé à ce stade bien au delà du talent qu'on appelle l'universalité. Et surtout, à l'ouverture de nos consciences à quelque chose qui nous dépasse: le sens de notre existence.