Les vacances arrivent et la grande question, c'est: qu'est-ce que j'emporte comme bouquins pour m'accompagner cet été?
J'ai remarqué que je ne me souviens que des livres que j'ai lus dans des bons moments, genre appuyé contre un arbre, devant une superbe vue, avec un petit vent tiède sur le visage.
Quand j'étais gamin, je montais souvent sur la colline et j'allais au bout, au panorama, quand il n'y avait pas encore le grillage pour les moutons et les arbustes qui ont poussé, faute d'entretien.
De là, on aperçevait tous les environs, la vallée de la Loire.
Je m'installai avec un bon livre et le temps semblait alors devenir très élastique. J'en revenais rempli d'histoires et de rêves. Ca a dû participer amplement à ma construction...
Donc pour les vacances, il ne faut pas se tromper de bouquins.
Si vous en avez qu'un à prendre avec vous, essayez "Le livre de Joe" de Jonathan Tropper. Vous ne le regretterez pas.
mercredi 11 juillet 2007
vendredi 6 juillet 2007
P.Q. MARKETING
Avant-hier, j'ai acheté un nouveau paquet de rouleaux de papier toilette, de la marque que j'utilise habituellement et quelle ne fut pas ma surprise, en rentrant et en les exposant en pyramide sur l'étagère des toilettes, de voir que les rouleaux avaient leur largeur diminuée de 1 à 2 cm !
Je me suis dit que forcément, il y avait eu quelqu'un dans cette entreprise de fabrication de papier toilette qui s'était posé la question sur la largeur optimale du PQ. Que peut-être il ou elle avait mesuré la largeur moyenne de matière fécale qui s'étale sur le papier (je l'imagine bien, avec son réglet et ses petits gants en caoutchouc, peut-être même a-t-il (ou elle) mis un masque de chirurgien) et qu'il ou elle avait découvert qu'on pouvait encore rogner 1 à 2 cm sur la largeur pour faire des économies de matière première et donc augmenter les marges de l'entreprise.
Et donc de conceptualiser l'idée a posteriori en un blabla bilingue pioché à droite à gauche dans les bouquins du Boston Institute.
Et donc de se faire valoir auprès de son boss.
Et donc en profiter pour essayer de monter d'un cran au détriment d'un autre cadre qui génait sa carrière ou encore de demander une petite augmentation.
Et de se dire qu'il ou elle pourrait démarcher discrètement un concurrent pour choper un poste avec plus de responsabilités et mieux payé. Où il ou elle pourrait développer à nouveau son concept abouti de réduction des largeurs de rouleaux.
Je me demande si ce n'est pas à peu près ça qu'on doit appeler le marketing.
Du coup, il faut s'attendre à ce que le phénomène s'étende à toutes les marques de PQ...
Je me suis dit que forcément, il y avait eu quelqu'un dans cette entreprise de fabrication de papier toilette qui s'était posé la question sur la largeur optimale du PQ. Que peut-être il ou elle avait mesuré la largeur moyenne de matière fécale qui s'étale sur le papier (je l'imagine bien, avec son réglet et ses petits gants en caoutchouc, peut-être même a-t-il (ou elle) mis un masque de chirurgien) et qu'il ou elle avait découvert qu'on pouvait encore rogner 1 à 2 cm sur la largeur pour faire des économies de matière première et donc augmenter les marges de l'entreprise.
Et donc de conceptualiser l'idée a posteriori en un blabla bilingue pioché à droite à gauche dans les bouquins du Boston Institute.
Et donc de se faire valoir auprès de son boss.
Et donc en profiter pour essayer de monter d'un cran au détriment d'un autre cadre qui génait sa carrière ou encore de demander une petite augmentation.
Et de se dire qu'il ou elle pourrait démarcher discrètement un concurrent pour choper un poste avec plus de responsabilités et mieux payé. Où il ou elle pourrait développer à nouveau son concept abouti de réduction des largeurs de rouleaux.
Je me demande si ce n'est pas à peu près ça qu'on doit appeler le marketing.
Du coup, il faut s'attendre à ce que le phénomène s'étende à toutes les marques de PQ...
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