samedi 22 novembre 2008

PITIFULISM

Les media en font vraiment trop, avec la crise.

Tout tourne autour de ça et on voudrait nous faire croire que c'est la catastrophe des catastrophes alors que l'argent qui faisait marcher l'économie ne s'est pas envolé, il est simplement allé se cacher dans encore moins de poches qu'avant.

Le pire des phénomènes engendré par cette "crise" est quand même le Juliencourbérisme: tu es de plus en plus pauvre alors regarde autour de toi, tu peux vivre en dépensant moins, si si!

Par exemple:

- un boîtier de Brie peut devenir une trousse très économique pour tes enfants (les stylos daubent le fromage mais c'est pas grave!)

- Femmes raffinées, au lieu de vous faire des peelings avec des crèmes ruineuses, utilisez le marc de café et en plus, ça fait fondre la cellulite (vous bouchez la baignoire mais c'est pas grave!)

Donc, à chaque fois que je mange une banane, en bon juliencourbériste, il faudrait que je garde évidemment la peau pour cirer les chaussures. Il assure que c'est aussi bien que le cirage (je ne porte que des baskets et des Converse mais c'est pas grave!)

Pourquoi pas non plus faire briller la robineterie avec le miel des oreilles!!!

En fait, son système D, c'est le système Déb, car pour que cette crise soit derrière nous à la fin 2009, il faut au contraire que l'on consomme pour booster l'économie, plutôt que de faire les fonds de poubelles.

Ca n'empêche évidemment pas de consommer malin.

Car si on privilégie au maximum les produits qui ont fait le moins de trajet pour arriver jusqu'au consommateur, tout devrait continuer à aller pas trop mal.
N'en déplaise à ceux que ça arrange bien que l'on reste terré chez soi dans la passivité et l'angoisse du lendemain.

samedi 8 novembre 2008

I HATE SUNDAYS

Enfin un samedi qui ressemble à un samedi!

Les boutiques sont en train de s'ouvrir, il y a des êtres humains dans la rue, mon café est ouvert et j'ai pu me prendre un pain au chocolat dans ma boulangerie préférée. Plus tard dans la journée, je pourrai aller tranquillement à la FNAC regarder les dernières sorties de bouquins et de CD.

Si je raconte ces petites choses anodines de ma vie de consommateur lambda, c'est que la semaine dernière, on m'a interdit de le faire. Eh oui, il fallait qu'un jour férié tombe un samedi!
C'était un samedi qui ressemblait à un dimanche. Un dimanche de Toussaint en plus!

Je hais les dimanches, qui sentent l'ennui et les petites familles repliées sur elles-mêmes.
C'est pour ça que je suis à fond pour le travail le dimanche. Il suffirait simplement que les salariés du dimanche ne puissent pas être les mêmes que ceux de la semaine, ça résoudrait le problème de la pression de l'employeur sur son salarié afin qu'il vienne bosser ce jour-là alors qu'il n'en a pas envie. Non?

Comme ça on aurait deux samedis par semaine, deux samedis où on peut se balader dans un monde plein de vie et de mouvement. Et de liberté!

Et puis ceux qui nous servent la soupe à la grimace pour un oui pour un non, les conservateurs et autres syndicalistes désuets, on ne les empêche pas de rester affalés chez eux en savate, à regarder les dernier grand prix de formule 1 ou Drucker à la télé!

lundi 3 novembre 2008

HEY JO



Jeudi dernier, un client du studio nous avait invité à Bercy et nous avait réservé, après notre rendez-vous, des places pour assister à un des matches des Masters.

Bon, je l'avoue, je ne suis pas très branché "sports de salle" et j'avais un peu peur de m'emmerder. Mais très vite, j'ai été pris au jeu. D'abord par la pointure des joueurs: Djokovic-le-calme et surtout, Jo-Wilfried Tsonga, que je n'ai pas besoin de vous présenter car je viens d'apprendre ce soir qu'il était le vainqueur du tournoi et qu'il était selectionné pour les Masters de Shanghai.
C'est un gars de 1,87 mètres qui a joué comme un prince malgré une douleur à la jambe. J'ai admiré son mental et sa puissance, et je me suis dit que les valeurs du tennis étaient finalement plutôt positives: confiance en soi, goût de l'effort et dépassement de soi, recherche de l'excellence, équilibre et sérénité face à la victoire (comme face à l'échec), respect.
J'ai donc été agréablement surpris par ce sport où la magouille et le dopage semblent un peu plus difficiles à mettre en oeuvre que dans certains autres.

Un exemple à suivre, je pense, dans notre société où la tricherie et la magouille deviennent peu à peu des références...