Suite de ma liste de re-solutions:
Il faut que, au moins une fois par semaine, j'arrive à prendre mon temps. Depuis toutes ces années d'enfant hyperactif et insomniaque devenu un adulte workaholic, un parisien pressé cherchant toujours l'efficacité même dans ses loisirs, je n'arrive plus à me rappeler quand j'ai pris mon temps pour la dernière fois. Il ne faut pas oublier la dimension spirituelle de la vie (on se doit de mourir avec "plus de points" qu'à la naissance) et la seule manière pour cela est de se réserver des moments où il n'y a rien à faire... Regarder "les nuages qui passent... là-bas... là-bas... les merveilleux nuages" (Dixit Ch.Baudelaire).
Depuis ces quelques mois où je suis revenu poser mon sac en province, j'ai un peu diminué la vitesse. Mais c'est encore trop. Il y a des reflexes qui ont la vie dure. Je m'énerve encore quand il y a un lymphatique qui n'avance pas devant moi. Lui doit se dire qu'il n'y a pas le feu au lac et "à-quoi-bon-tout-ça, la vie c'est pépère et pourquoi se prendre le choux?". Et moi que le temps passe si vite alors qu'il y a tant de choses à réaliser, que je me reposerai bien assez quand je serai au cimetière, à côté des miens. Lequel des deux a raison?
jeudi 11 janvier 2007
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7 commentaires:
Celui qui est le plus heureux ?
tu as completement raison... Reste à savoir si le trop plein de sécurité, de confort, d'ennui et de contentement de soi (ce que recherche la majorité) s'appelle du bonheur? La recherche de la vraie réalisation de soi ne donne pas toujours l'apparence du bonheur...
En général les gens se disent toujours malheureux, qu'ils vivent sous une tente percée ou dans un palace tout confort.
Moi je pense que pour être heureux, il ne faut pas trop réfléchir à la vie et la prendre telle qu'elle est. Et ne pas se dire : "il faut que je fasse comme ça", mais "il faut que je fasse ça". Arriver au bout d'un projet c'est fantastique, mais s'imposer une façon de vivre devient vite oppressant. On se dit : "je serais plus heureux si je ferais comme ça" mais dès qu'on arrive à ce mode de vie tant désirer, on veut souvent passer à autre chose et on n'en retire aucun plaisir...
on a parfois des intuitions de choses à faire absolument et on les fait sans se poser de questions, surtout si on fait ce qu'on aime. c'est peut-être ça, la prédestination...
Dans ce cas l'instinct serait comme un poteau sur lequel on s'accrocherait pour faire un joli virage bien circulaire. Lorsque tu es pressé et que tu veux absolument tourner, tu t'accroche quelque part pour faire ton virage. Ca évite de faire un dérapage plus ou moins contrôler de type "casse gueule" Mais dans ce cas, ce n'est pas vraiment un changement direct de direction, mais plutôt une continuité. Tu savais que tu allais tourner, le poteau, ou l'instinct, t'a juste aidé.
tu dois assurer en roller!(lol)
lol ! non, c'est à force d'être en retard en cours... ^^
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