lundi 16 avril 2007

COUNTRY PEOPLE

La semaine dernière, j'étais au vert dans un hameau paumé de l'Aveyron. L'idéal pour se ressourcer. C'est dans une ancienne maison de pierres entièrement rénovée par son propriétaire architecte et qu'il a transformée en gite. On est 150 m au dessus de la Truyère avec une vue dégagée sur les montagnes. Aucune reception sur les portables et 10 km à faire en bagnole pour trouver le premier commerce.
Evidemment, dans ce monde plus que rural, on est très loin de mes préoccupations artistiques urbaines. Je n'y ai pas vu le moindre tag, même pas de ceux que font certains pseudos rebelles des campagnes avec un pauvre marker et qui singent ce qu'ils imaginent être la virilité des cités. Je ne parle même pas des stickers: parfaitement inconnus. Les seuls posters visibles étaient les affiches electorales sur lesquelles quelques artistes(?) locaux avaient dessiné des moustaches ou des dents en moins...

Je n'ai même pas pensé à en laisser un ou deux sur des panneaux de Laguiole ou Entraygues, cela aurait été incongru, voire ridicule. Un court instant, je me suis même demandé si ce que je faisais en milieu urbain avait le moindre sens...

Aujourd'hui, je suis de retour sur les trottoirs et parmi les panneaux et les murs-supports; et ce qui me pousse à continuer est à nouveau mon univers.

On n'échappe pas à sa nature...

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